La chaire de transplantation

Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines 
Une Chaire de transplantation pour diffuser l’excellence, mieux former les spécialistes de demain et innover dans les techniques comme dans les traitements 

La Fondation Foch et l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines se sont associées en 2018 pour créer la première chaire de transplantation en France, afin de mieux comprendre, innover et former, et ainsi donner aux spécialistes d’aujourd’hui et de demain les moyens de toujours aller plus loin pour prolonger la vie.

L’Hôpital Foch est un hôpital universitaire ayant une vocation forte en matière de recherche et d’enseignement. La transplantation est l’un de ses domaines d’excellence : en 2019, l’équipe du Pr Ayoubi a réalisé avec succès la première greffe utérine en France ; l’équipe de chirurgie thoracique, elle, vient, en 2020, de célébrer sa millième greffe pulmonaire.

La cocréation de la Chaire de transplantation au sein de l’UVSQ s’inscrit dans la volonté de s’appuyer sur l’expertise de l’Hôpital Foch pour développer la recherche, clinique comme fondamentale, et la formation de spécialistes, alors qu’aujourd’hui encore, en France, plusieurs milliers de patients sont en attente d’une greffei. Dans le cadre de cette collaboration, trois domaines sont plus particulièrement explorés par les chercheurs de Foch/USVQ : la transplantation utérine, la transplantation pulmonaire et la transplantation rénale.

[i] Près de 23 000 patients étaient en attente de greffe en 2016, 6 000 greffes sont pratiquées chaque année en France, et plus de 50 000 personnes vivent avec un organe greffé (Agence de la biomédecine, 2017).

Le mot du directeur

Les missions

Concrètement, les objectifs de la chaire sont de mieux comprendre, prévenir et traiter les rejets de greffon, de réaliser des transplantations encore inédites et de former plus spécifiquement le personnel médical aux pratiques et enjeux de la transplantation :

Les greffons disponibles à l’échelle du territoire sont insuffisants.

De plus, leur rejet post-transplantation constitue encore un risque important. Aussi, la recherche se concentre-t-elle notamment sur la mise au point de techniques de réhabilitation des organes (pour augmenter le nombre de greffons disponibles), et sur l’approfondissement des connaissances (par exemple en immunologie) pour améliorer la prise en charge des risques liés au rejet.

Cette recherche bénéficie des données issues d’une importante cohorte de patients greffés, dont le suivi alimentera prochainement une banque de données cliniques et une biobanque, deux éléments indispensables également au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques ciblées.

Conformément à la vocation d’enseignement à la fois de l’université et de l’Hôpital Foch, la chaire de transplantation agit pour la diffusion des savoirs et l’enseignement à l’échelon régional et national, pour les médecins français, présents et futurs, grâce en particulier aux outils numériques. Un « module transplantation », adapté à tous les acteurs du domaine, y compris le personnel paramédical, est également prévu, ainsi que la création d’un diplôme d’infirmière spécialisée en transplantation.