La transplantation pulmonaire en Île-de-France rencontre des obstacles majeurs, notamment des délais d’attente prolongés, des taux élevés de rejet et des complications postopératoires, impactant la survie des patients. La perfusion pulmonaire ex vivo (PPEV) constitue une avancée prometteuse dans ce domaine. Cette technique innovante permet de réhabiliter des poumons initialement jugés non aptes à la transplantation en les ventilant et perfusant avec une solution spécifique à température contrôlée. En octobre, l’hôpital Foch a franchi une étape importante en réalisant sa 300e procédure de PPEV. Cette méthode améliore non seulement le taux de réussite des greffes, mais permet aussi de tester des traitements ou dispositifs médicaux sur des organes non transplantables.
